May 29 marks the 113th anniversary of Erich Wolfgang Korngold's birth. He was born to a Jewish family in Brno, the Czech Republic on May 29, 1897. A child prodigy, Korngold studied with Zemlinsky, and composed a ballet at 11 and his first orchestral work at 14. Among his most popular works is the opera Die Tote Stadt, which he composed when he was all of 23. Today this is considered his masterpiece, together with his violin and cello concertos. But as classical music increasingly moved away from late-Romantic sensibilities to the more hard-edged, angular style of serialism during his lifetime, Korngold's musical idiom completely went out of fashion. Feeling he was ignored by the musical establishment, Korngold emigrated to the US in 1938, settling in Los Angeles and became a prolific film composer. But he continued to compose "serious" music, including the famous violin concerto. He died on November 29, 1957 and was buried in Hollywood. For those intrigued by Korngold, I can recommend the terrific documentary, Korngold: The Adventures of a Wunderkind, available on DVD from Arthaus Musik. The musical world has seen a revival of Korngold's music since the 1970's, helped by Decca's Entartete Musik series, which features banned and neglected masterpieces mostly from the Nazi era. A wonderful recording of Korngold' Das Wunder der Heliane is also part of this series. To celebrate Korngold's birthday, I have chosen the great Canadian baritone Gerald Finley singing Fritz's aria "Mein Sehnen, mein Wahnen" from Die Tote Stadt. This chestnut of a baritone aria is very much a party piece, extremely popular on the concert stage and in vocal competitions. It requires a beautiful, smooth lyric baritone, with a solid legato and a melting mezza voce. There are several lovely performances of this on Youtube, most notably that of Hermann Prey. Gerald Finley's version, taken at a very slow tempo, is right up there among the best.
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Le 29 mai marque le 113e anniversaire de la naissance d’Erich Wolfgan Korngold. Il est né à Brno en République tchèque, le 29 mai 1897, de famille juive. Enfant prodige, Korngold étudia avec Zemlinsky et composa un ballet à 11 ans et sa première production orchestrale à 14 ans. Il composa à l’âge de 23 ans l’opéra Die Tote Stadt qui est l’une de ses oeuvres les plus populaires. Aujourd’hui, cet opéra est considéré comme son chef-d’œuvre conjointement avec ses concertos pour violon et pour violoncelle. Mais, au cours de sa vie, alors que la musique classique s’éloignait de plus en plus de l’émotivité de la musique romantique pour se rapprocher du style plus rigoureux et invariable de la musique sérielle, le style musical de Korngold est devenu démodé. Il se sentit ignoré par les magnats de la musique et émigra aux États-Unis en 1938. Il s’installa à Los Angeles où il devint un compositeur de musique de film prolifique. Mais, il continua de composer de la musique « sérieuse », incluant le célèbre Concerto pour violon. Il est décédé le 29 novembre 1957 et fut enterré à Hollywood. Pour ceux qui veulent en savoir davantage sur Korngold, je vous recommande le merveilleux documentaire Korngold : The Adventures of a Wunderkind sortie en DVD sous l’étiquette Arthaus Musik. Le monde musical a connu une reprise de la musique de Korngold depuis les années 1970 grâce à la série Entartete Musik de Decca. Cette série comprend des chefs-d’œuvre oubliés et proscrits principalement de l’époque des nazis. Un enregistrement extraordinaire de Das Wunder der Heliane de Korngold fait aussi partie de cette série. Afin de célébrer l’anniversaire de naissance de Korngold, j’ai choisi un vidéoclip du grand baryton canadien Gerald Finley qui chante l’aria de Fritz Mein Sehnen, mein Wahnen de Die Tote Stadt. Cette douce aria pour baryton est vraiment une pièce de prédilection. Elle est extrêmement populaire en concert et en concours de chant. Elle nécessite une belle voix claire de baryton lyrique avec un legato solide et un mezza voce fondant. Il y a plusieurs interprétations fantastiques sur YouTube, surtout celle d’Hermann Prey. La version de Gerald Finley, interpréter dans un tempo très lent, se trouve parmi les meilleurs.
- Joseph K. So; Traduction par Robert Scott
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