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Thursday, May 20, 2010

Tennstedt Conducts Wagner / Tennstedt dirige Wagner


For many years Klaus Tennstedt (1926-1998) built his career entirely behind the Iron Curtain, in East Germany. Then one day he began to conduct orchestras elsewhere and the world discovered one of the great interpreters. He made his North American debut conducting the Toronto Symphony in 1974, at the age of 46. But almost as soon as he began to be recognized and appreciated he suffered one medical problem after another, and ultimately he was forced to give up conducting entirely. His greatest years were with the London Philharmonic in the 1980s. In this video he leads the LPO in a noble and thrilling performance of Siegfried's Funeral March from Wagner's Goetterdaemmerung. Part way through you will hear a loud noise. I would guess that Tennstedt inadvertently hit his music stand with his baton, and the stand ended up several feet lower than its original position. Neither Tennstedt nor the musicians appear to pay the slightest attention and the performance continues through to the end. During the applause you can see how low the music stand had fallen and Tennstedt gestures to one of the musicians to raise it to its original position before the next item on the programme. One of the hazards of live performance.

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Une grande partie de la carrière de Klaus Tennstedt (1926-1998) s’est déroulée en Allemagne de l’Est. Mais dès qu’il a commencé à diriger des orchestres en deçà du rideau de fer, le monde a découvert un grand musicien. Sa première nord-américaine, il l’a eue à l’âge de 46 ans, en 1974, à la tête de l’Orchestre symphonique de Toronto. Malheureusement, le début de sa reconnaissance internationale a coïncidé avec l’apparition de problèmes médicaux en cascade qui l’ont forcé à abandonner le podium. L’apogée de sa carrière a eu lieu dans les années 1980, alors qu’il dirigeait l’Orchestre philharmonique de Londres. Dans ce vidéoclip, on le voit en train de diriger le LPO dans une performance empreinte de noblesse et de fougue de la Marche funèbre de Siegfried, tirée du Crépuscule des dieux de Wagner. À un moment donné, on entend un grand bruit. Je pense que Tennstedt a heurté le pupitre avec sa baguette par mégarde, le faisant descendre de plusieurs pieds. Cela n’a aucun effet ni sur Tennstedt, ni sur ses musiciens, et la représentation se poursuit comme si de rien n’était. Pendant les applaudissements, on voit que le pupitre est vraiment très bas, et Tennstedt fait signe à un des instrumentistes de le remettre à la bonne position avant de poursuivre son programme. Un des aléas des concerts « sur le vif »!

- Paul E. Robinson; Traduction par Anne Stevens

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