Here is a second and more recent performance of Verdi's La Forza del Destino Overture conducted by Riccardo Muti. In this video he conducts the Berlin Philharmonic in a concert given in the Teatro San Carlo in Naples, in 2009. You will see that the considerably older Muti is also more restrained in his movements than he was in Tokyo in 1981. And the performance, while very good, does not have the hair-trigger electricity of the earlier version we posted yesterday.
Muti takes up his new post as music director of the Chicago Symphony in September. The first season under Muti has just been announced. For full details visit the Chicago Symphony website at www.cso.org.
***
Voici une représentation plus récente de l’ouverture de La Forza del Destino de Verdi dirigée par Riccardo Muti à la tête de la Philharmonie de Berlin lors d’un concert au Teatro San Carlo de Naples en 2009. Maintenant beaucoup plus âgé, Muti est également plus réservé dans ses mouvements qu’en 1981 à Tokyo. D’ailleurs, cette performance, excellente au demeurant, n’est pas aussi électrisante que celle qu’on peut voir dans le vidéoclip d’hier.
En septembre, Muti devient directeur musical de la Symphonie de Chicago, dont la première saison sous le nouveau chef vient d’être annoncée. Pour en savoir davantage, visitez le site de l’orchestre à www.cso.org.
Riccardo Muti Conducts Verdi / Riccardo Muti dirige Verdi
Riccardo Muti made his long-awaited debut at the Metropolitan Opera House last week conducting Verdi's rarely-heard operaAttitla. Critics were divided about the quality of the production but agreed that Muti's reputation as an authoritative Verdi interpreter was well-deserved.
In this video you will see Muti conducting the overture to Verdi's opera La Forza del Destino. This performance was recorded at a concert by the Philadelphia Orchestra in NHK Hall in Tokyo, Japan, June 5, 1981. At the time Muti was the music director of the orchestra. It is a tremendously exciting performance and shows Muti to be a very emotional and physical conductor.
In tomorrow's video I want to show you Muti nearly 30 years later conducting the Berlin Philharmonic in the same music. As you will see, the current Muti is a much different conductor.
***
Riccardo Muti a fait la semaine dernière un début qu’on attendait depuis longtemps au Metropolitan Opera, où il a dirigé un opéra peu connu de Verdi, Attila. Quoiqu loin de se montrer unanimes sur la qualité de la production, les critiques ont tous convenu que Muti méritait sa réputation de grand interprète de Verdi.
Dans ce vidéoclip, on peut voir Muti en train de diriger l'ouverture de La Forza del Destino de Verdi, à la tête de l’Orchestre de Philadelphie, un enregistrement réalisé en concert le 5 juin 1981 au NHK Hall de Tokyo, au Japon. À cette époque, Muti était directeur musical de cet orchestre. Cette formidable prestation montre un Muti extraordinairement expressif dans ses gestes et ses émotions.
Demain, je mettrai en ligne un vidéoclip qui montre Muti en train de diriger les mêmes pages près de 30 ans plus tard, à la tête de la Philharmonie de Berlin. Vous verrez comme il a évolué.
Osvaldo Golijov in Toronto / Osvaldo Golijov à Toronto
The centerpiece of Toronto Symphony Orchestra's New Creations Festival happening this week is composer Osvaldo Golijov. Of Russian Jewish background and grew up in Argentina, Golijov is one of the most popular of contemporary composers, and it is easy to see why. His musical language combines traditional classical music, Jewish liturgical music, and a style known as "klezmer", liberally sprinkled with Latin rhythms the likes of Astor Piazzolla. Unlike the often cerebral and rather remote and emotionally detached musical style of his contemporaries, Golijov's compositions touches the heart - always unabashedly tonal, easily accessible, and to my ears always evocative, infectious, and joyous in spirit. My first exposure to him was the soundtrack of the motion picture The Man Who Cried, in which he composed a piece as a harmonic complement to the aria "Je crois entendre encore" from Bizet's The Pearl Fishers, sung in the soundtrack by Salvatore Licitra. I immediately fell in love with his music. A couple of years later, I had the opportunity to see his Ainadamar at the Santa Fe Opera starring American soprano Dawn Upshaw. Upshaw is a long time champion of Golijov, and she is in Toronto this week to perform Golijov's Three Songs at the TSO (Thursday, Feb. 25). The first song, Night of the Flying Horses, is based on the Yiddish lullaby he used in the previously mentioned movie soundtrack. He reworked it for Yo Yo Ma and the Silk Road Ensemble. Upshaw sang it at this evening's TSO performance, and the instrumental version received a performance at the Soundstreams concert, Ashes in the Wind, last Tuesday. Here is a video clip of the instrumental version. On Friday, Feb. 26, Golijov participates in the Composers' Forum at Walter Hall, University of Toronto. On Saturday Feb. 27 you can hear more of Golijov in La Pasion, a TSO concert featuring Katia and Marielle Lebeque at Roy Thomson Hall.
***
La grande vedette du festival des nouvelles créations de l'Orchestre symphonique de Toronto cette année est Osvaldo Golijov. Ce compositeur d'origine juive russe qui a grandi en Argentine est l'un des plus populaires de nos jours, et ce n'est pas difficile de comprendre pourquoi. Son vocabulaire musical combine la musique classique, la musique liturgique juive et le klezmer, saupoudrés d’une dose de rythmes latins évoquant Astor Piazzolla. Contrairement au style musical de ses contemporains, plus cérébral, ardu et froid, Golijov joue sur les émotions avec son style tonal, accessible et, d'après moi, évocateur et joyeusement contagieux. La première fois que j'ai entendu une de ses œuvres, c'était la bande sonore du film The Man Who Cried, qui contient une pièce servant de complément harmonique à l'aria « Je crois entendre encore » tirée de l'opéra Les pêcheurs de perles de Bizet, chantée dans le film par Salvatore Licitra. J’ai tout de suite trouvé cette musique fort séduisante. Quelques années plus tard, j'ai eu la chance de voir, à l'Opéra de Santa Fe, son œuvre Ainadamar mettant en vedette la soprano américaine Dawn Upshaw. Cette dernière, adepte de longue date du compositeur, était à Toronto le 25 février pour donner trois de ses chansons au TSO. La première, Night of the Flying Horses, s'inspire de la berceuse yiddish déjà utilisée dans la bande sonore que j'ai mentionnée. Il l'avait retravaillée pour Yo Yo Ma et le Silk Road Ensemble. Mme Upshaw l’a chantée au concert du TSO, et la version instrumentale avait été donnée au concert de Soundstreams, Ashes in the Wind, quelques jours auparavant. Voici un vidéoclip de la version instrumentale. Le 26 février, Golijov participait au forum des compositeurs à Walter Hall, à l'Université de Toronto. Le 27 février, une autre œuvre de Golijov, La Pasion, faisait partie du programme d’un concert du TSO avec Katia et Marielle Labèque, au Roy Thomson Hall.
A couple's duet for the elderly / Duo pour l’âge d’or
An elderly couple walked into the lobby of the Mayo Clinic for a checkup and spotted a piano. They've been married for 62 years and he'll be 90 this year.
Check out this impromptu performance. We are only as old as we feel, it's all attitude. Enjoy! They certainly do.
***
En attendant l'heure de leur rendez-vous à la Clinique Mayo, cet homme de 90 ans et sa femme, mariés depuis 62 années, décident de s’installer au piano.
Regardez leur duo impromptu pour vous convaincre que la vieillesse, c’est une question d’attitude! On vous souhaite bien du plaisir, autant qu’à eux du moins!
Violin superstar Sarah Chang and pianist Andrew von Oeyen talk about their recital tour together in this short video. The pair will perform in Markham Theatre on Wednesday, Feb. 24 at 8 p.m. On the program are Brahms's Sonatensatz and Sonata No. 3, American composer Christopher Theofanidis’ Fantasy, and César Franck's Violin and Piano.
***
Dans ce bref vidéoclip, la violoniste étoile et le pianiste Andrew von Oeyen parlent de la tournée de récitals qu'ils entreprennent ensemble. Ils se produiront au Théâtre de Markham à 20 h le mercredi 24 février. Au programme : Sonatensatz et la Sonate no 3 de Brahms, une pièce du compositeur américain Christopher Theofanidis intitulée Fantasy, et la Sonate pour violon et piano en la majeur de César Franck.
Steven Isserlis on Schumann / Steven Isserlis parle de Schumann
This year the music world celebrates the 200th anniversary of the birth of Robert Schumann. His music will be played by many leading artists. A fitting addition to these tributes is some discussion of how the music ought to be played. British cellist Steven Isserlis was artistic director of a Schumann Festival in 1989, he recorded all of Schumann's music for cello for RCA, and he made a television documentary about the composer's life. This video shows him at work in a master class concentrating on Schumann's Fantasiestucke Op. 73.
***
Cette année, on fête le 200e anniversaire de la naissance de Robert Schumann, et plusieurs artistes de renom comptent lui rendre hommage. Dans ce contexte, il est tout à fait approprié qu’on discute de la façon dont il faut interpréter sa musique. Steven Isserlis était directeur artistique d'un festival Schumann en 1989, il a endisqué toutes les partitions pour violoncelle du grand compositeur chez RCA, et il a réalisé un documentaire biographique à son sujet pour la télévision. Ce vidéoclip montre le violoncelliste britannique en train de donner une classe de maître sur les Fantasiestücke Op. 73.
Happy 70th Birthday Christoph Eschenbach / Bonne fête, Christoph Eschenbach!
Conductor Christoph Eschenbach has just celebrated his 70th birthday (February 20th) with a special concert in Paris with the Orchestra de Paris and friends including Gidon Kremer and Yo-Yo Ma. In a few months he will step down as conductor of the Orchestre de Paris after ten years in the post. One of his recent triumphs is excerpted in this video: a performance of the Mahler Symphony No. 8 given with huge forces at the Palais Omnisports de Paris on March 6, 2008. Choruses came from London, Vienna and many other cities to take part. Eschenbach's performances of all the Mahler symphonies with the Orchestre de Paris will soon be put online for free streaming at the rate of one each month starting with the Symphony No. 2 on February 19 and concluding with the Symphony No. 7 in October. For more about this celebration of the 150th anniversary of Mahler's birth visit www.mahler.christoph-eschenbach.com.
Next month he will conduct the Philadelphia Orchestra (all-Schumann), the New York Philharmonic (Brahms and Berg) and the National Symphony (Verdi Requiem). Next fall Eschenbach takes up a new position as music director of both the National Symphony of Washington, D.C. and the Kennedy Center.
Later this spring he will tour the United States with the Schleswig-Holstein Festival Orchestra, with Lang Lang as soloist.
Le chef d’orchestre et pianiste allemand a fêté son 70e anniversaire le 20 février avec un concert spécial donné dans la Ville lumière par l’Orchestre de Paris et un groupe d’amis incluant Gidon Kremer et Yo-Yo Ma. D’ici quelques mois, il quittera cet orchestre après dix ans sur le podium. Le vidéoclip donne un aperçu d’un de ses derniers triomphes : une performance de la Symphonie no 8 de Mahler, donnée au Palais Omnisports de Paris le 6 mars 2008 avec des effectifs impressionnants, dont des chœurs venus de Londres, de Vienne et d’ailleurs. Toutes les symphonies de Mahler jouées par l’Orchestre de Paris sous la baguette d’Eschenbach seront diffusées en ligne gratuitement, à raison d’une par mois : la série commence par la deuxième dès le 19 février et se clôture sur la septième en octobre. Pour en savoir davantage au sujet de cette célébration du 150e anniversaire de Mahler, visitez www.mahler.christoph-eschenbach.com.
Le mois prochain, Eschenbach prendra la tête du Philadelphia Orchestra (programme tout Schumann), du New York Philharmonic (Brahms et Berg) et du National Symphony (Requiem de Verdi). À l’automne, il deviendra directeur musical du National Symphony à Washington et du Kennedy Center.
Au printemps, il fera une tournée américaine avec l’Orchestre du festival de Schleswig-Holstein; le soliste sera Lang Lang.
Jerome Ducharme: "Ballade" by Jacques Hetu / Jérôme Ducharme : la Ballade de Jacques Hétu
With this video we honour Canadian composer Jacques Hétu, who passed away on February 9, 2010 at the age of 71, and whose funeral takes place today. A prominent voice on the new music scene, Hétu leaves behind a legacy of profound and influential works which have made an indelible mark on the landscape of contemporary music both within Québec and internationally. In this video, Québecois guitarist Jérôme Ducharme performs the "Ballade" from Hétu's Suite, Opus 41, No. 3. Ducharme, the 2005 winner of the Guitar Foundation of America International Competition, began his musical studies at the Cultural Center of Joliette in 1990 with André Morissette. This piece exemplifies Hétu's particular brand of lyricism, a feature that that shines through in so many of his works. He will be greatly missed.
Read La Scena Musicale's news story here and our 2008 featured cover article in conversation with the composer here.
***
Par ce vidéoclip, nous voulons rendre hommage à Jacques Hétu, qui est décédé le 9 février 2010 à l’âge de 71 ans. Cet éminent compositeur de musique moderne a exercé une influence incontestable sur une foule de musiciens, au Québec et ailleurs dans le monde. Ici, le guitariste Jérôme Ducharme joue la Ballade, numéro 3 de la Suite opus 41. Lauréat du 1er prix au concours international de la Guitar Foundation of America en 2005, Jérôme Ducharme a débuté ses études musicales auprès d’André Morissette au Centre culturelle de Joliette en 1990. Cette pièce illustre bien le lyrisme particulier à Jacques Hétu, caractéristique que l’on retrouve dans plusieurs de ses œuvres. Il nous manquera énormément.
Lisez l’article publié dans La Scena Musicaleici, et notre entretien de 2008 avec le compositeur, auquel était consacré l’article principal de ce numéro-là de notre publication, ici.
- Hannah Rahimi; Traduction par Anne Stevens
Notez : La famille recevra les condoléances le jeudi 18 février de 16 h à 21 h et le vendredi 19 février de 11 h à 14 h au Salon Alfred Dallaire Memoria, 1111, rue Laurier Ouest, Outremont, (Service de voiturier).
Un concert In Memoriam Jacques Hétu suivra en l'Église Saint-Viateur, angle Laurier et Bloomfield à 14 h.
Georgian Mezzo Anita Rachvelishvili Sings Carmen / La mezzo géorgienne Anita Rachvelishvili dans le rôle de Carmen
When it was announced that conductor Daniel Barenboim had chosen the 25 year old Georgia mezzo Anita Rachvelishvili to sing the title role of Bizet's Carmen to open the 2009-10 La Scala season, there was widespread skepticism. Surely choosing someone with virtually no stage experience for such a high profile gig was a major gamble? Given the huge resources - not to speak of the prestige - of the august La Scala, surely any mezzo would jump at the chance to take on the gypsy? Well, the opening night on December 7 was shown on Italian TV and simulcast to selected cinemas worldwide. What is a La Scala opening without a scandale? So the infamous La Scala loggionisti lustily booed stage director/Barenboim protege Emma Dante. There were even a smattering of boos for the Erwin Schrott (Escamillo) and Adriana Damato (Micaela). But for Anita Rachvelishvili, there were only cheers, and the international press was generous in its praise of her singing and acting, but particularly for her poise under the incredible pressure. Large chunks of the performance can be found on Youtube. Here is Rachvelishvili singing the Seguidille and Habanera, opposite the dynamite Don Jose of German tenor sensation Jonas Kaufmann. You can hear Rachvelishvili as Carmen at the COC for four performances (Feb. 17, 20, 23, 27).
Quand on a annoncé que le chef d’orchestre Daniel Barenboim avait choisi Anita Rachvelishvili, une mezzo géorgienne de 25 ans, pour chanter le rôle-titre de Carmen à l’ouverture de la saison 2009-2010 de la Scala, bien des gens ont hoché la tête. Pourquoi prendre un tel risque en choisissant une cantatrice si inexpérimentée pour une production aussi prestigieuse? Compte tenu des ressources et du prestige immenses dont jouit la vénérable Scala, n’importe quelle mezzo aurait sauté sur l’occasion, n’est-ce pas? La soirée inaugurale du 7 décembre a été diffusée à la télévision italienne et sur les écrans de plusieurs cinémas dans le monde. Et que serait une ouverture à la Scala sans un charivari? Par conséquent, les loggionisti notoires de la Scala ont copieusement hué la metteuse en scène et protégée de Barenboim, Emma Dante. Ils ont même un peu hué Erwin Schrott (Escamillo) et Adriana Damato (Micaela). Mais Anita Rachvelishvili? Des ovations! La presse internationale a loué sa performance et surtout sa prestance face à tant de pression. On trouvera de longs extraits de cette représentation sur YouTube. La voici dans la séguedille et la habanera, avec pour partenaire le formidable ténor allemand Jonas Kaufmann. Vous aurez quatre occasions d’aller voir Rachvelishvili dans l’opéra de Bizet à la COC, soit les 17, 20, 23 et 27 février).
Lisez ici la recension de cette production par La Scena Musicale
Feline Soloist premieres the CATcerto / Création du CATcerto par une pianiste au toucher de velours
The CATcerto is an orchestral composition by lithuanian conductor, composer and artist Mindaugas Piečaitis. The world premiere was performed by Klaipėda Chamber Orchestra in the Klaipėda Concert Hall in Klaipėda, Lithuania on 5th June, 2009. It gained recognition in the international media, via the BBC, Lithuanian TV, Baltic TV and the First Baltic Chanel.
Nora, the feline soloist is considered one of the world's finest cat pianists to have hit the stage in resent years. She holds a demanding concert career and performs all over the world.
***
Le CATcerto est une pièce orchestrale du chef d’orchestre, compositeur et artiste lituanien Mindaugas Piečaitis. Elle a été créée par l’Orchestre de chambre de Klaipėda, dans la salle de concert et la ville du même nom, en Lituanie, le 5 juin 2009. L’enregistrement s’est propagé comme la poudre dans les médias internationaux par le biais de la BBC et des diffuseurs lituaniens et baltes.
L’une des meilleures pianistes de la gente féline que l’on puisse entendre de nos jours, Nora est acclamée dans le monde entier, et elle est en demande partout!
Chamber music at the White House / La musique de chambre à la Maison-Blanche
Violinist Joshua Bell joined pianist Awadagin Pratt and cellist Alisa Weilerstein in Mendelssohn's Piano Trio No. 1 in D minor, Op. 49 at the White House Evening of Classical Music on Nov. 4, 2009. The concert was part of the White House Music Series, created by Michelle Obama to celebrate the arts and demonstrate the importance of arts education. The finale (allegro assai appassionato) is featured in this video.
***
Le violoniste Joshua Bell, le pianiste Awadagin Pratt et la violoncelliste Alisa Weilerstein ont interprétéleTrio n° 1 avec piano en ré mineur, op. 49de Mendelssohn lors de la Soirée de musique classique présenté à la Maison-Blanche le 4 novembre 2009. Le concert faisait partie de la Série de concerts de musique à la Maison-Blanche. Cette série fut créée par Michelle Obama afin de fêter les arts et pour démontrer l’importance de l’enseignement des arts. Le finale (allegro assai appassionato) est présenté dans ce vidéoclip.
Daniel Barenboim and Lang Lang Talk about Music / Daniel Barenboim et Lang Lang discutent de la musique
Daniel Barenboim is one of the most talented musicians before the public today. He is also one of the most articulate. Here he is in a Master Class setting unlocking the great secrets of music. He is joined by his foremost protegee, the Chinese superstar Lang Lang. Together they exude the sheer joy of making music in all its facets. Classical music may be struggling for an audience these days but I can't imagine two finer ambassadors for the art form than Daniel Barenboim and Lang Lang. To keep up with these remarkable artists visit their excellent websites at www.danielbarenboim.com and www.langlang.com. Please note that Lang Lang is taking a very active role in supporting the UNICEF Relief Effort in Haiti, with prominent support on his website and a benefit concert March 21 in New York.
***
Daniel Barenboim est l’un des musiciens les plus talentueux à jouer devant un public actuellement. Il est aussi l’un des plus articulés. On l’aperçoit ici dans le cadre d’un atelier de maître en train de dévoiler les grands secrets de la musique. Il est accompagné par son principal protégé, la grande vedetteLang Lang de la Chine. Ensemble, ils manifestent les joies de faire de la musique dans toutes ses formes. La musique classique peut être en quête d’un public ces jours-ci, mais je ne peux pas imaginer deux meilleurs ambassadeurs de la musique que Daniel Barenboim et Lang Lang. Afin de suivre ces artistes remarquables, visitez leurs excellents sites www.danielbarenboim.com et www.langlang.com . Sachez que Lang Lang joue un rôle très actif en appuyant les efforts de secours de l’Unicef en Haïti avec unsoutien important de son site Internet et un concert-bénéfice le 21 mars à New York.
Rattle and the Berlin Philharmonic Live in HD! / Rattle et l’Orchestre philharmonique de Berlin en direct et en HD!
Under Sir Simon Rattle one of the world's oldest and best orchestras is leading the way in embracing new technology. Since January 2009 the Berlin Philharmonic has been offering what they call the Digital Concert Hall. Basically, it means that anyone can buy a subscription to watch webcasts of all the orchestra's Philharmonie concerts in Berlin. As you will see in the attached performance, the HD video and audio is state of the art. The prices are a little steep - 149 Euros ($214 CAD) for the season, 39 Euros ($56 CAD) for 30 days or 9.9 Euros ($14 CAD) for a single concert - but at least the experience is now available to anyone who cares to put up the money. I suspect that the prices will come down as more and more people subscribe but it is not cheap to film a concert in HD.
This video includes an excerpt from a performance given on September 13, 2009 and the music is the Shostakovich Symphony No. 4. This is one of the composer's most difficult but powerful scores and Rattle has championed the work for years. He recorded it with the City of Birmingham Orchestra in 1994 for EMI. This more recent performance with the BPO is even better.
Sous la direction de Sir Simon Rattle, l’un des plus vieux et des plus grands orchestres montre la voie enadoptant la nouvelle technologie. En janvier 2009, l’Orchestre philharmonique de Berlin a lancé son site Internet Digital Concert Hall. Dans ce site, les gens peuvent acheter un abonnement pour regarder les webémissions de tous les concerts de l’orchestre à la Philharmonie de Berlin. Comme vous allez voir dans la prestation ci-jointe, le son et l’image en HD sont à la fine pointe de la technologie. Les prix sont un peu élevés; 149 Euros (214 CAD) pour la saison, 39 euros (56 CAD) pour 30 jours ou 9,9 euros (14 CAD) pour un concert. Mais, au moins les webémissions sont offertes à tous ceux qui veulent payer pour les voir. Je crois que les prix vont diminuer au fur et à mesure que les gens s’abonneront. Il est très coûteux de filmer un concert en HD.
Ce vidéoclip comprend un extrait d’une prestation donnée le 13 septembre 2009. La musique est la Symphonie n° 4 de Chostakovitch. C’est l’une des piècesles plus difficiles, mais très prenantes du compositeur et c’est une œuvre à laquelle M. Rattle tient à cœurdepuis des années. Il l’a enregistrée avec l’Orchestre symphonique de Birmingham en 1994 pour EMI. Cette prestation plus récente avec l’OPB est encore meilleure.
Pour de plus amples informations au sujet du Digital Concert Hall, visitez le site Internet de l’orchestre au www.berliner-philharmoniker.de .
To mark the welcome return of Quebec soprano Karina Gauvin to Toronto and Roy Thomson Hall, I have chosen a video clip of the recording sessions of her Handel Arias CD on ATMA. Here she sings "Lascia chi'o pianga" with lovely, liquid tone and impeccable musicality. Her poised delivery and the womanly warmth of her soprano are tremendously appealing. The period instrument band of Tempo Rubato under the direction of Alexander Weimann is terrific. Recorded in St. Augustine Church in June 2008. You can see and hear Gauvin in a Valentine's Day recital at Roy Thomson Hall this Sunday 2 pm.
***
Afin de souligner le retour de la soprano québécoise Karina Gauvin à Toronto et au Roy Thomson Hall, j’ai choisi un vidéoclip des séances d’enregistrement de son CD Handel Arias paru chez ATMA. Ici, elle chante l’aria Lascia chi’o pianga avec un son cristallin et fluideet d’une musicalité impeccable. Sa manière élégantede chanteret sa voix de soprano riche et chaude sont très émouvantes. Son ensemble Tempo Rubato sous la direction d’Alexander Weimann est fantastique. L’aria fut enregistrée dans l’église St-Augustine en juin 2008. Vous pouvez voir et entendre Mme Gauvin dans un récital de la Saint-Valentin au Roy Thomson Hall ce dimanche à 14 h.
COC Music Director Johannes Debus conducts Lehar / Le directeur musical de la COC Johannes Debus dirige Lehar
German conductor Johannes Debus, appointed last year as music director of the COC, is in town to conduct a concert with the Royal Conservatory of Music Orchestra tomorrow (Friday Feb. 12) at Koerner Hall. Debus is also going to conduct the COC Der fliegende Hollander in April. Here is Debus in something very different - the frothy Giuditta by Franz Lehar, in an operetta concert in Slovenia last August. Soprano Sabina Cvilak sings the famous "Meine Lippen, sie Kussen so heiss" in a sultry performance. Strangely, she took the climactic ending one octave lower! However, it is possible this video clip has truncated the performance - we'll never know!
***
Le chef d’orchestre allemande Johannes Debus qui fut nommé directeur musicale de la COC l’année dernière est à Toronto pour diriger un concert avec l’orchestre du Royal Conservatory of Music demain (le vendredi 12 février) au Koerner Hall. M. Debus dirigera l’opéra Der fliegende Hollander avec la COC au mois d’avril. Voici M. Debus dans quelque chose de complètement différent : l’opérette Giuditta de Franz Lehar présentée en Slovénie le mois d’août dernier. La soprano Sabina Cvilak chante avec passion la célèbre Meine Lippen, sie Kussen so heiss. Étrangement, elle chante d’une octave plus basse lors du point culminant de la dernière scène! Mais il est possible que la représentation soit tronquée dans ce vidéoclip, on ne le saura jamais!
Conductors might get tough on 'clowning around' from the orchestra, but in this Cirque du Soleil skit it's the maestros themselves who get the red-nose treatment. Featured in the now-famous circus's first show, clown Denis Lacombe here performs the "Mad Conductor" skit where a too-serious conductor battles cascading score paper, lost batons, and an unsteady podium to execute a certainly 'unique' rendition of the 1812 Overture.
***
Il arrive parfois au chef d’orchestre d’être rouge de colère lorsque les musiciens font le clown, mais, dans ce sketch du Cirque du Soleil, ce n’est que son nez qui est rouge. Dans ce vidéoclip du sketch The Mad Conductor qui figurait dans le premier spectacle du célèbre cirque, le clown Denis Lacombe incarne le rôle d’un chef d’orchestre excessivement sérieux qui estaux prises avec une cascade de papier à musique, des baguettes perdues et un podium instable en tentant d’exécuter une interprétation très unique de l’Ouverture solennelle 1812.
The bird - Geert Chatrou is a professional whistler from the Netherlands. Whistling his way through both classical and jazz standards, he has been honoured with the International Whistler's Convention in 2004, 2005 and 2008, and has whistled the music for the movie Le petit Nicolas. Besides whistling, he also plays the recorder and flute.
*** L’oiseau chanteur Geert Chatrou est un siffleur professionnel des Pays-Bas. Il a sifflé tous les standards de la musique classique et du jazz et fut couronné grand champion par l’International Whistler’s Convention en 2004, 2005 et 2008. Il a aussi sifflé la musique pour le film Le petit Nicolas. En plus de siffler, il joue de la flûte et de la flûte à bec.
Dinnerstein on Bach, the Goldberg, and more / Dinnerstein sur Bach, les Variations Goldberg et plus encore
This is a shortened video of American pianist Simone Dinnerstein (www.simonedinnerstein.com) playing Bach's Goldberg Variations. In it, she also talks about Bach, her career, family, and musical influences.
Dinnerstein played mostly small venues prior to her Goldberg explosion a few years ago. She learned the piece while she was pregnant with her son and started performing it after he was born. She had to raise money to record the variations and her 2005 Carnegie Hall recital debut was funded by someone from Israel who had heard her play the Goldberg on the Internet. As she tells it, her career picked up dramatically after the birth of her son. She recently signed an exclusive recording contract with Sony Classical.
Dinnerstein will grace Toronto's Koerner Hall on Thursday, Feb. 18, as a featured artist with New York's Absolute Ensemble (www.absoluteensemble.com) in an "Absolute Bach" program.
***
Ceci est un vidéoclip abrégé sur la pianiste américaine Simone Dinnerstein www.simonedinnerstein.com qui joue les Variations Goldberg de Bach. Dans ce vidéoclip, elle discute aussi de Bach, de sa carrière, de sa famille et de ses influences musicales.
Mme Dinnerstein jouait principalement dans des petites salles de spectacle quelques années avant l’explosion des Variations Goldberg. Elle apprit la pièce pendant qu’elle était enceinte de son fils et commença à la jouer après sa naissance. Elle a dû recueillir des fonds afin d’enregistrer les variations et son premier récital au Carnegie Hall en 2005 fut financé par un Israélien qui l’entendit jouer les Variations Goldberg sur Internet. Comme elle le raconte, sa carrière monta en flèche après la naissance de son fils. Elle a récemment signé un contrat d’enregistrement exclusif avec la maison de disques Sony Classical.
Mme Dinnerstein se présentera au Koerner Hall à Toronto, le 18 février comme artiste invité d’Absolute Ensemble de New York www.absoluteensemble.com dans le programme Absolute Bach.
Keeping Score with Michael Tilson Thomas / Michael Tilson Thomas : chef d’orchestre et innovateur
The Metropolitan Opera has been highly praised - and rightly so - for its innovative presentation of live opera in HD in movie theatres around the world. But the Met is not the only artistic organization with creative and technological imagination. The Keeping Scores series featuring Michael Tilson Thomas and the San Francisco Symphony is breaking new ground too.
MTT, as he is fondly known, was a protegee of Leonard Bernstein both in conducting and educational communication. MTT knows how to inspire and orchestra but he also has a gift for talking about music. He has a boundless curiosity and a huge talent for articulating what music is all about. In Keeping Score particular pieces such as Berlioz Symphonie Fantastique are explained and performed. MTT himself is seen visiting places where the composers lived and worked, and often sits at the piano and takes the music apart. The new technology available to film an orchestra in action is also an important part of this series.
This video is a long promo for the concept of the series. Each programme is prepared for television and later released as a DVD. The series is supported by a website (www.keepingscore.org) and music teachers around the country are encouraged to arrange class participation in the subjects discussed. To date this ongoing series has produced excellent programs on music by Beethoven, Shostakovich, Ives, Copland, Berlioz and others.
***
Le Metropolitain Opera a reçu un grand nombre d’éloges, et avec raison, pour ses représentations novatrices d’opéras en direct et en HD dans les salles de cinéma à travers le monde. Mais, le Met n’est pas la seule organisation artistique qui fait preuve d’imagination créatriceet technologique. La série Keeping Score mettant en vedette Michael Tilson Thomas et l’Orchestre symphonique de San Francisco innove aussi dans le domaine.
MTT, comme il est appelé affectueusement, fut le protégé de Leonard Bernstein en matière de direction et de communication éducative. MTT sait comment inspirer un orchestre, mais il a aussi un don pour parler de la musique. Il possède une curiosité sans bornes et un immense talent pour articuler tous les aspects de la musique. Dans la série Keeping Score, certaines pièces telles que la Symphonie fantastique de Berlioz sont expliquées et jouées. On aperçoit MTT visiter les endroits où les compositeurs ont vécu et travaillé. Souvent, il s’assoit au piano et analyse une pièce de musique. La nouvelle technologie qui permet de filmer un orchestre en action est aussi un élément important de cette série.
Ce vidéoclip est unebande-annonce de la série. Chaque épisode est filmé pour la télévision et est offert par la suite en DVD. La série est soutenue par le site web www.keepingscore.org . Les professeurs de musique à travers le pays sont encouragés à organiser la participation en classe autour des sujets qui sont abordés. Jusqu’à présent, cette série qui est toujours en cours a produit d’excellents épisodes sur la musique de Beethoven, Chostakovitch, Ives, Copland, Berlioz ainsi que d’autres compositeurs.
The Boston Symphony is enjoying a rebirth these days under James Levine - at least when he is healthy, which has not been often in the past few years. But we sometimes forget that it has been a great orchestra for a very long time, and under a variety of conductors. One of the most underrated was Charles Munch (1891-1968). Especially in the French repertoire he could tremendously exciting. In this video he conducts the last movement from Berlioz' Symphonie Fantastique in a performance given in 1962, the year he resigned from the BSO. Munch takes incredible liberties in tempo and the Boston Symphony players are absolutely on fire. Note the spectacular brass playing. The trumpet section led by the legendary Roger Voisin and Armando Ghitalla is amazing. I always admired the sound of the Boston trumpets and their style of playing. They had a unique combination: dexterity - absolutely critical in French music, beauty of sound, and a weight of sound usually associated with German orchestras. When I spoke to Ghitalla about this he said that the secret was the use of 'C' as opposed to the 'B Flat' trumpets that almost every other major orchestra used. Whatever the reason, in this video you will hear something special. At his best, Munch was a conductor of fire and imagination and this is a good example. Incidentally, in his youth Munch was concertmaster of the Leipzig Gewandhaus Orchestra under Furtwangler. Not surprisingly, he was very much at home in German repertoire too, especially Brahms and Bruckner.
***
L’orchestre symphonique de Boston jouit d’une renaissance ces jours-ci avec son chef d’orchestre James Levine, du moins lorsqu’il est en santé, ce qui n’a pas souvent été le cas ces dernières années. Nous oublions parfois que l’OSB est un grand orchestre de longue date qui a connu une variété de chefs d’orchestre. Charles Munch (1891-1968) fut l’un des chefs d’orchestre de l’OSB les plus sous-estimés. Il pouvait être tout à fait passionnant, surtout avec les oeuvres du répertoire français.
Dans ce vidéoclip, il dirige le dernier mouvement de la Symphonie fantastique de Berlioz dans un concert donné en 1962, l’année où il démissionna de l’OSB. Il se permet de prendre des libertés incroyables en ce qui concerne le tempo et les musiciens de l’OBS sont en grande forme.
Remarquez comment les cuivres sont spectaculaires. La section des trompettes menée par les légendaires Roger Voisin et Armando Ghitalla est incroyable. J’ai toujours admiré le son des trompettes de cet orchestre et leur façon de jouer. Ils avaient une combinaison unique : la dextérité (qui est absolument essentielle dans la musique française), un son mélodieux et aussi un son puissant que l’on associe habituellement aux orchestres allemands. Lorsque j’en ai parlé à M. Ghitalla, il m’a répondu que tout était dans le jeu des trompettes. Elles jouaient en « do » et non en « si bémol » comme le font presque tous les autres grands orchestres. Quelle que soit la raison, dans ce vidéoclip vous allez entendre quelque chose de spécial.
À son meilleur, Charles Munch fut un chef d’orchestre d’une grande intensité et d’une grande imagination et ce vidéoclip en est un bon exemple. D’ailleurs, dans sa jeunesse, M. Munch était premier violon de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dirigé par Furtwangler. Il va sans dire qu’il fut aussi très à l’aise avec le répertoire allemand, surtout Brahms et Bruckner.
Tenor Clifton Forbis (Siegmund) and soprano Eva-Maria Westbroek (Sieglinde) in a concert performance of Act 1 Walkure from Amsterdam in 2008 / Le ténor Clifton Forbis (Siegmund) et la soprano Eva-Maria Westbroek (Sieglinde) dans le 1er acte de la Walkyrie, donné en concert à Amsterdam en 2008
With the revival of Verdi's Otello this week, the COC welcomes back American tenor Clifton Forbis, who was last seen as Siegmund in the COC Ring Cycle in 2006. Forbis made his COC debut in 1995 as - would you believe - Lensky in Eugene Onegin! Even in such a lyric tenor role, it was clear that his voice was more substantial than the typical Lensky. Three years later, he returned as Florestan in Fidelio. Forbis has seen become a world renowned heldentenor, in demand in all the major houses as Siegmund, Samson, Otello and Tristan. His baritonal timbre is very much in evidence in the video clip I have selected - a concert performance of Die Wallkure Act One at the Concertgebouw in Amsterdam in 2008. His Sieglinde is the great Dutch soprano Eva-Maria Westbroek. I saw her the last few years as a wonderful Jenufa, Chrysothemis, Lady Macbeth of Mtsensk, as well as a fabulous Sieglinde. These two burned up the stage here, despite it being just a concert performance. Bernard Haitink conducts the Royal Concertgebouw Orchestra.
***
La Canadian Opera Company (COC) remet en scène l’opéra Otello de Verdi cette saison, avec le ténor américain Clifton Forbis, qui était Siegmund en 2006, lorsque la compagnie avait monté le Ring. En fait, M. Forbis avait fait ses débuts dans cette maison en 1995 dans le rôle de nul autre que Lensky, dans Eugène Onéguine! Mais dans ce rôle si lyrique, on percevait déjà la puissance dramatique de sa voix. Trois ans après, il était Florestan dans Fidelio. M. Forbis est vite devenu un Heldentenor de renommée internationale, et il a foulé toutes les grandes scènes du monde dans les rôles de Siegmund, Samson, Otello et Tristan. Son timbre barytonnant est évident dans ce vidéoclip, qui montre 1er acte de Die Walküre en concert au Concertgebouw d’Amsterdam, en 2008. À ses côtés, Sieglinde est la grande soprano hollandaise Eva-Maria Westbroek. Ces dernières années, elle a merveilleusement incarné Jenufa, Chrysothémis, Lady Macbeth du district de Mtsensk, et une fabuleuse Sieglinde. Ces deux artistes chantent avec fougue, malgré l’absence de costumes et de décors. Bernard Haitink dirige l’Orchestre royal du Concertgebouw.
Tina Guo's haunting cello arrangement of Fauré's "Après un rêve" / Tina Guo réinterprète au violoncelle une mélodie de Fauré
This haunting, expressionist music video for cellist Tina Guo features her arrangement of Gabriel Fauré's "Après un rêve" from his Trois Mélodies, Op. 7 for voice and piano. Highly stylized, the video interweaves segments shot with a camera obscura with clips with puppetry by Eli Presser. The images obliquely capture the text of the original, which describes a lover longing both for escape with his beloved and a return to the "mysterious night."
The song is available on Guo's album Autumn Wind. Shanghai-born Guo immigrated to the States at age five. She appears as a soloist with orchestras and also plays in a progressive metal band, Off the Deep End.
Submitted by: Rich Ragsdale (director of the video)
Ce vidéoclip expressionniste à l’atmosphère troublante met en vedette la violoncelliste Tina Guo, qui interprète la première des Trois mélodies Op. 7 pour voix et piano, « Après un rêve », de Gabriel Fauré. On y alterne des segments filmés à l’aide de la technique de la camera obscura et des séquences du marionnettiste Eli Presser. Les images font référence au texte de la mélodie, avec ses rêves de fuite (« m’enfuir avec toi ») et de retour (« Reviens ô nuit mystérieuse »).
Cette chanson est disponible sur l’album de Guo, Autumn Wind. Née à Shanghai, Guo a immigré aux États-Unis alors qu’elle avait cinq ans. Elle joue en solo avec des orchestres et fait également partie d’un groupe de métal progressif, Off the Deep End.
Présenté par : Rich Ragsdale (réalisateur du vidéoclip) Envoyez votre suggestions à : todaysvideo@lascena.org
Darth Vader conducts the Icelandic Philharmonic Orchestra as they play “The Imperial March” from “Star Wars.” Why he didn’t conduct with a light saber is what I want to know?
“I find your lack of rhythm disturbing” (breath, breath)
***
Darth Vader dirige l’Orchestre philharmonique islandais dans une performance de « The Imperial March », musique du film « Star Wars ». Mais pourquoi donc n’a-t-il pas utilisé le sabre laser en guise de baguette?
« Votre manque de rythme me consterne » (souffle, souffle)
5 Browns, 5 Steinways / Une famille de cinq sur cinq pianos
In this beautifully shot video of The 5 Browns playing Gershiwin's Rhapsody in Blue, it's easy to see why these young Mormon siblings have been rocking the classical music world since 2002, when People magazine dubbed them the "Fab Five."
The piano quintet — Ryan, Melody, Gregory, Deondra, and Desirae — often perform together in various combinations, from duo to complex five-piano arrangements. Their success landed long before People or Oprah discovered them — each child began piano lessons at the age of three, each made their debut with a major symphony orchestra by the age of nine. They were the first family of five siblings ever accepted simultaneously to Juilliard.
While the 5 Browns have been making music and sharing much of their lives together, the one thing they don't share is their instruments. With five pianos to pick and choose, it's a good thing they can all agree on being exclusive Steinway artists.
***
Dans ce ravissant vidéoclip de la famille Brown en train de jouer la Rhapsody in Blue de Gershwin, on voit bien pourquoi ces jeunes Mormons, tous frères et sœurs, sont devenus des phénomènes sur la scène classique depuis 2002, quand le magazine People leur a donné le surnom « Fab Five ».
Les cinq pianistes (Ryan, Melody, Gregory, Deondra et Desirae) donnent souvent des spectacles en différentes combinaisons, du duo au quintette. Leur succès date de bien avant leur découverte par People et Oprah. Ils ont tous commencé leurs cours de piano vers l’âge de trois ans, et ils avaient tous donné leur premier concert avec un grand orchestre symphonique à l'âge de neuf ans. C’est la première fois qu’une famille de cinq se retrouve en même temps à l’école de musique Juilliard.
Malgré leur vie familiale et artistique commune, ces cinq jeunes ne partagent pas leurs instruments, sauf qu’ils ont tous une nette préférence pour les Steinway.
La Scena Musicale's award-winning website SCENA.org has been a world leader of classical music and arts news since 1996. Today's Classical Music Video Blog is our video pick of the day.
Read the press release at http://bit.ly/LSMPRVidBlog . Submit your favourite video to todaysvideo@lascena.org.