Osvaldo Golijov in Toronto / Osvaldo Golijov à Toronto
The centerpiece of Toronto Symphony Orchestra's New Creations Festival happening this week is composer Osvaldo Golijov. Of Russian Jewish background and grew up in Argentina, Golijov is one of the most popular of contemporary composers, and it is easy to see why. His musical language combines traditional classical music, Jewish liturgical music, and a style known as "klezmer", liberally sprinkled with Latin rhythms the likes of Astor Piazzolla. Unlike the often cerebral and rather remote and emotionally detached musical style of his contemporaries, Golijov's compositions touches the heart - always unabashedly tonal, easily accessible, and to my ears always evocative, infectious, and joyous in spirit. My first exposure to him was the soundtrack of the motion picture The Man Who Cried, in which he composed a piece as a harmonic complement to the aria "Je crois entendre encore" from Bizet's The Pearl Fishers, sung in the soundtrack by Salvatore Licitra. I immediately fell in love with his music. A couple of years later, I had the opportunity to see his Ainadamar at the Santa Fe Opera starring American soprano Dawn Upshaw. Upshaw is a long time champion of Golijov, and she is in Toronto this week to perform Golijov's Three Songs at the TSO (Thursday, Feb. 25). The first song, Night of the Flying Horses, is based on the Yiddish lullaby he used in the previously mentioned movie soundtrack. He reworked it for Yo Yo Ma and the Silk Road Ensemble. Upshaw sang it at this evening's TSO performance, and the instrumental version received a performance at the Soundstreams concert, Ashes in the Wind, last Tuesday. Here is a video clip of the instrumental version. On Friday, Feb. 26, Golijov participates in the Composers' Forum at Walter Hall, University of Toronto. On Saturday Feb. 27 you can hear more of Golijov in La Pasion, a TSO concert featuring Katia and Marielle Lebeque at Roy Thomson Hall.
La grande vedette du festival des nouvelles créations de l'Orchestre symphonique de Toronto cette année est Osvaldo Golijov. Ce compositeur d'origine juive russe qui a grandi en Argentine est l'un des plus populaires de nos jours, et ce n'est pas difficile de comprendre pourquoi. Son vocabulaire musical combine la musique classique, la musique liturgique juive et le klezmer, saupoudrés d’une dose de rythmes latins évoquant Astor Piazzolla. Contrairement au style musical de ses contemporains, plus cérébral, ardu et froid, Golijov joue sur les émotions avec son style tonal, accessible et, d'après moi, évocateur et joyeusement contagieux. La première fois que j'ai entendu une de ses œuvres, c'était la bande sonore du film The Man Who Cried, qui contient une pièce servant de complément harmonique à l'aria « Je crois entendre encore » tirée de l'opéra Les pêcheurs de perles de Bizet, chantée dans le film par Salvatore Licitra. J’ai tout de suite trouvé cette musique fort séduisante. Quelques années plus tard, j'ai eu la chance de voir, à l'Opéra de Santa Fe, son œuvre Ainadamar mettant en vedette la soprano américaine Dawn Upshaw. Cette dernière, adepte de longue date du compositeur, était à Toronto le 25 février pour donner trois de ses chansons au TSO. La première, Night of the Flying Horses, s'inspire de la berceuse yiddish déjà utilisée dans la bande sonore que j'ai mentionnée. Il l'avait retravaillée pour Yo Yo Ma et le Silk Road Ensemble. Mme Upshaw l’a chantée au concert du TSO, et la version instrumentale avait été donnée au concert de Soundstreams, Ashes in the Wind, quelques jours auparavant. Voici un vidéoclip de la version instrumentale. Le 26 février, Golijov participait au forum des compositeurs à Walter Hall, à l'Université de Toronto. Le 27 février, une autre œuvre de Golijov, La Pasion, faisait partie du programme d’un concert du TSO avec Katia et Marielle Labèque, au Roy Thomson Hall.
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La grande vedette du festival des nouvelles créations de l'Orchestre symphonique de Toronto cette année est Osvaldo Golijov. Ce compositeur d'origine juive russe qui a grandi en Argentine est l'un des plus populaires de nos jours, et ce n'est pas difficile de comprendre pourquoi. Son vocabulaire musical combine la musique classique, la musique liturgique juive et le klezmer, saupoudrés d’une dose de rythmes latins évoquant Astor Piazzolla. Contrairement au style musical de ses contemporains, plus cérébral, ardu et froid, Golijov joue sur les émotions avec son style tonal, accessible et, d'après moi, évocateur et joyeusement contagieux. La première fois que j'ai entendu une de ses œuvres, c'était la bande sonore du film The Man Who Cried, qui contient une pièce servant de complément harmonique à l'aria « Je crois entendre encore » tirée de l'opéra Les pêcheurs de perles de Bizet, chantée dans le film par Salvatore Licitra. J’ai tout de suite trouvé cette musique fort séduisante. Quelques années plus tard, j'ai eu la chance de voir, à l'Opéra de Santa Fe, son œuvre Ainadamar mettant en vedette la soprano américaine Dawn Upshaw. Cette dernière, adepte de longue date du compositeur, était à Toronto le 25 février pour donner trois de ses chansons au TSO. La première, Night of the Flying Horses, s'inspire de la berceuse yiddish déjà utilisée dans la bande sonore que j'ai mentionnée. Il l'avait retravaillée pour Yo Yo Ma et le Silk Road Ensemble. Mme Upshaw l’a chantée au concert du TSO, et la version instrumentale avait été donnée au concert de Soundstreams, Ashes in the Wind, quelques jours auparavant. Voici un vidéoclip de la version instrumentale. Le 26 février, Golijov participait au forum des compositeurs à Walter Hall, à l'Université de Toronto. Le 27 février, une autre œuvre de Golijov, La Pasion, faisait partie du programme d’un concert du TSO avec Katia et Marielle Labèque, au Roy Thomson Hall.
- Joseph So; Traduction par Anne Stevens
Labels: Contemporary
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