Finnish soprano Soile Isokoski sings "Beim Schlafengehen" from Richard Strauss' Vier letzte Lieder / La soprano finnoise Soile Isokoski chante Beim Schlafengehen de Vier letzte Lieder de Richard Strauss
This Friday marks the birthday of Richard Strauss, who was born in Munich on June 11, 1864. It's said that Strauss was God's gift to the soprano voice. Of the 15 operas he composed, the most memorable music, with a few exceptions, belongs to the soprano. (It's also said that Strauss hated tenors as he wrote the most difficult and ungrateful music for them, but that's another story!) In addition to his large operatic output are many fabulous songs, none more glorious than Vier letzte Lieder, or Four Last Songs. Composed near the end of his life, the atmosphere is decidedly introspective and autumnal, especially the third and fourth songs, "Beim Schlafengehen" (Going to Sleep) and "Im Abendrot" (In the Glow of the Evening) I am particularly fond of the third song, with its exquisite violin solo seemingly coming out of thin air, only to be joined by the soprano voice soaring in a long arching melody. There are many famous recordings of this cycle, of course. For me, you can't beat the ethereal singing of Gundula Janowitz with Karajan conducting the Berlin Phil, recorded in the early 1970s. Also wonderful is the opulent voice of Jessye Norman and Kurt Mazur from the mid 80's, a totally different aural experience. But the contemporary version by the great Finnish soprano Soile Isokoski and conductor Marek Janowski on Ondine is the desert island disc for me. Here is another one with the great Isokosi, singing "Beim Schlagengehen" conducted by Sakari Oramo, dated to 2005. If my desert island has a DVD player and a TV, this would be my choice...
Ce vendredi marque l’anniversaire de naissance de Richard Strauss qui est né à Munich le 11 juin 1864. On dit que Strauss était un don du ciel pour la voix de soprano. Des 15 opéras qu’il composa, la musique la plus mémorable, à quelques exceptions près, porte sur la soprano. (On dit aussi que Strauss détestait les ténors, car il composa la musique la plus difficile et la plus ingrate pour eux, mais ça, c’est une tout autre histoire!) En plus de sa grande production d’opéras, on retrouve un grand nombre de chansons merveilleuses. Aucune aussi magnifique que Vier letzte Lieder (Quatre derniers lieder). Composée vers la fin de sa vie, l’atmosphère de ce cycle est décidément introspective et automnale, surtout la troisième chanson Beim Schlafengehen (L’heure du sommeil) et la quatrième Im Abendrot (Soleil couchant). J’aime particulièrement la troisième chanson avec son solo de violon exquis qui vient de nulle part pour être accompagné par la voix de soprano qui monte dans une longue mélodie arquée. Bien sûr, il y a de nombreux enregistrements célèbres de ce cycle. Mais selon moi, le chant sublime de Gundula Janowitz accompagné par l’Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Karajan qui fut enregistré au début des années 1970 est imbattable. La voix opulente de Jessye Norman sous la baguette de Kurt Mazur qui fut enregistrée au milieu des années 1980 est aussi merveilleuse, mais c’est une expérience auriculaire complètement différente. Mais, si j’avais à choisir, la version contemporaine de la grande soprano finnoise Soile Isokoski et du chef d’orchestre Marek Janowski enregistré sous l’étiquette Ondine serait le disque que j’emporterais avec moi sur une île déserte. Voici un vidéoclip de la grande Isokoski qui chante Beim Schlafengehen dirigé par Sakari Oramo en 2005. Si mon île déserte avait un lecteur DVD et une télévision, ceci serait mon choix…
- Joseph K. So; Traduction par Robert Scott
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Ce vendredi marque l’anniversaire de naissance de Richard Strauss qui est né à Munich le 11 juin 1864. On dit que Strauss était un don du ciel pour la voix de soprano. Des 15 opéras qu’il composa, la musique la plus mémorable, à quelques exceptions près, porte sur la soprano. (On dit aussi que Strauss détestait les ténors, car il composa la musique la plus difficile et la plus ingrate pour eux, mais ça, c’est une tout autre histoire!) En plus de sa grande production d’opéras, on retrouve un grand nombre de chansons merveilleuses. Aucune aussi magnifique que Vier letzte Lieder (Quatre derniers lieder). Composée vers la fin de sa vie, l’atmosphère de ce cycle est décidément introspective et automnale, surtout la troisième chanson Beim Schlafengehen (L’heure du sommeil) et la quatrième Im Abendrot (Soleil couchant). J’aime particulièrement la troisième chanson avec son solo de violon exquis qui vient de nulle part pour être accompagné par la voix de soprano qui monte dans une longue mélodie arquée. Bien sûr, il y a de nombreux enregistrements célèbres de ce cycle. Mais selon moi, le chant sublime de Gundula Janowitz accompagné par l’Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Karajan qui fut enregistré au début des années 1970 est imbattable. La voix opulente de Jessye Norman sous la baguette de Kurt Mazur qui fut enregistrée au milieu des années 1980 est aussi merveilleuse, mais c’est une expérience auriculaire complètement différente. Mais, si j’avais à choisir, la version contemporaine de la grande soprano finnoise Soile Isokoski et du chef d’orchestre Marek Janowski enregistré sous l’étiquette Ondine serait le disque que j’emporterais avec moi sur une île déserte. Voici un vidéoclip de la grande Isokoski qui chante Beim Schlafengehen dirigé par Sakari Oramo en 2005. Si mon île déserte avait un lecteur DVD et une télévision, ceci serait mon choix…
- Joseph K. So; Traduction par Robert Scott
Labels: Vocal
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