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Thursday, April 8, 2010

Slatkin and Hamelin Play Gershwin / Slatkin et Hamelin jouent Gershwin



A few weeks ago conductor Leonard Slatkin found himself in an embarrassing situation. He had just conducted La Traviata at the Met and received a devastating review. The critic claimed that Slatkin, who had never conducted this opera before, was not fully prepared and that the performance suffered as a result. A few days later Slatkin withdrew from conducting all further performances of La Traviata. 

For a conductor of Slatkin's stature this must have been an awful experience. He has a reputation for being one of the most reliable conductors in the business with years of experience heading orchestras in St. Louis, Washington, London, Nashville and Detroit. Perhaps one of the lessons of this episode is that sooner or later, bad things happen to everybody. The challenge is to be able to pull yourself together, dust yourself off, and get back to work. Slatkin did just that a few nights later when he conducted the Juilliard Orchestra in a concert of works by William Schuman. By all accounts, Slatkin did a terrific job, conducting music he had championed all his life.

In the video you can see Slatkin conducting music by another American composer, George Gershwin, and with the fine Canadian pianist who seems to be able to play everything in the repertoire, and play it extraordinarily well, Marc-Andre Hamelin. The music is Gershwin's Piano Concerto in F with the Netherlands Radio Philharmonic.

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Il y a quelques semaines, le chef d'orchestre Leonard Slatkin se retrouvait dans une situation gênante. Il venait de diriger Traviata au Met, et avait été visé par une critique très cruelle. L'auteur de l'article disait que le chef, qui n'avait jamais dirigé cet opéra auparavant, n'était pas prêt et que la performance s’en ressentait. Quelques jours plus tard, Slatkin se retirait de toutes les autres représentations de Traviata 

Pour un chef d'orchestre de sa stature, cette expérience a dû être affreuse. Il a la réputation d'être l'un des chefs les plus solides qui soient, avec des années d'expérience à la tête des orchestres de Saint-Louis, Washington, Londres, Nasville et Detroit. Peut-être que la meilleure leçon qu'on puisse tirer de cet épisode est que tôt ou tard, tout le monde subit des revers. Le mieux qu’on a à faire, c’est se relever, se secouer et se remettre au travail. C'est justement ce que Slatkin a fait quelque jour plus tard lorsqu'il a dirigé l'Orchestre de Juilliard dans un concert d'œuvres de William Schuman. La critique est unanime : il s'en est très bien tiré; d'ailleurs, c'est un compositeur qu'il essaye de faire connaître depuis des années.  

Dans ce vidéoclip, on voit Slatkin en train de diriger de la musique d'un autre compositeur américain, George Gershwin, avec un pianiste canadien à qui tout semble réussir, Marc-André Hamelin. Il joue le Concerto pour piano en fa avec l'Orchestre philharmonique de la radio néerlandaise. 

- Paul E. Robinson; Traduction par Anne Stevens

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